• La retenue sur le prix : l’acheteur ne paiera le solde qu’à l’expiration d’un délai, mais le vendeur court un risque ; les parties peuvent alors convenir de désigner un tiers séquestre.
  • La garantie bancaire : l’acheteur bénéficiant de la garantie de la banque, le vendeur reçoit immédiatement le montant de la cession qu’il peut donc investir sans attendre.
  • La garantie à première demande, rédigée de gré à gré avec les parties : engagement de payer pris par la banque lui interdisant de se prévaloir d’aucune remarque ou exception.
  • La  caution bancaire, encadrée par les dispositions du Code civil : solidarité avec le vendeur permettant d’opposer  toutes les exceptions qu’il peut faire valoir à l’acheteur.
  • La durée d’exercice de la clause: de 3 à 5 ans en général ;
  • La date de départ de la garantie: date à compter de laquelle la garantie entre en action. Ce paramètre est très important car c’est à partir de cette date que l’on apprécie si le passif a une origine antérieure ou pas ;
  • Le champ d’application de la garantie: il s’agit des événements visés par la clause, il est conseillé d’être extrêmement précis dans l’indication des éléments visés par la garantie d’actif ou de passif  ;
  • Le calcul de l’indemnisation: hauteur à laquelle le cédant prend en charge le passif nouveau ou la baisse d’actif. Il est possible de prévoir une garantie décroissante dans le temps. Par exemple, pour une garantie d’une durée totale de 5 ans, une indemnisation à 100% pendant 3 ans, puis à 50% les deux années suivantes ;
  • Le montant plancher de la garantie: il s’agit du montant qui déclenche la garantie d’actif ou de passif, donc l’indemnisation de perte d'actif ou de nouveau passif par le cédant ;
  • Le montant plafond de l’indemnisation: il s’agit du montant maximum que le cédant s’engage à reverser à la société dans le cadre de l’application de la garantie d’actif ou de passif ;
  • Les modalités de mise en œuvre de la garantie : information éventuelle du cédant en cas d’événement susceptible de mettre la clause en jeu, envoi de la demande d’indemnisation au cédant, justification du passif nouveau ou de la baisse d’actif…